Thème 3 :
Les enjeux des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024

Les Jeux de Paris 2024 seront une vitrine sportive de portée mondiale. Ils constituent le plus grand évènement jamais organisé en France : 206 États y seront représentés, près de 15 000 athlètes y participeront et plus de 4 milliards de téléspectateurs suivront les compétitions proposées.

Pour la France, ces Jeux seront l’occasion de montrer un savoir-faire, une capacité à faire rayonner Paris, ainsi que d’autres villes comme Châteauroux, Nantes, Bordeaux, Lille, Marseille, Saint-Denis…, sans oublier Téahupo’o (Tahiti), qui accueilleront certaines épreuves.

Organiser les Jeux en maîtrisant des engagements et des objectifs financiers, économiques, sociaux, d’emploi, d’accessibilité universelle et de transition écologique, fait partie des multiples enjeux que le Comité d’organisation des Jeux de Paris 2024 doit relever.

Au-delà de l’héritage matériel, des équipements olympiques et paralympiques qui vont renforcer l’attractivité du territoire, cet évènement planétaire a l’ambition de favoriser les bonnes pratiques, à commencer par la pratique sportive des jeunes et des personnes en situation de handicap.

Ce dossier a donc pour objectifs de montrer ces différentes facettes des enjeux à relever !

Thème 3 : Les enjeux des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024

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4 niveaux d'enseignements

L’importance d’être actif et bien dans son corps

Manon Genest, para-athlète accomplie, sait plus que toute autre personne l’importance du capital santé. Le préserver, en prendre soin, savoir écouter son corps, manger sainement, mais aussi et surtout pratiquer une activité physique régulière, et pas forcément intensive, sont les marqueurs sur lesquels Manon Genest insiste.

Performer, s’entraîner et savoir s’entourer

Rechercher la performance peut être un objectif mais il doit être résonner. La performance a tout prix peut couter cher ! Manon Genest pense que celle-ci lui a « fait manquer » une possibilité de médaille lors des Jeux de Tokyo 2020. Pour mener à bien ce type d’objectif, il faut savoir s’entourer et accepter les remises en question pour corriger imperfections et erreurs.

Sciences et techniques

La para-athlète Manon Genest a bénéficié des apports de la science pour se reconstruire après son accident et pour faciliter la pratique du sport. Son appareillage de la jambe gauche, s’il a rendu visible son handicap, il lui a surtout permis de rééquilibrer ses deux jambes pour retrouver une démarche quasi normale et une course quasi identique à celle des valides. Son orthèse en carbone, validée par le Comité olympique, est une alliée précieuse qui lui permet de faire des prouesses dans le sport et plus particulièrement le saut en longueur, sa discipline actuelle.

Le sport vecteur d’inclusion

Selon Manon Genest « Le sport est le meilleur vecteur d’inclusion qui existe. » Il lui a permis de se reconstruire, de retrouver une place « légitime » dans la société, de lui donner confiance et enfin de réussir au plus haut niveau. Le fait de pouvoir s’entraîner aux côté des valides, d’être accueillie en tant qu’athlète et non pas « para-athlète » au sein de son club, est le plus beau message d’inclusion qu’elle pouvait recevoir. La société, en offrant écoute, ouverture et main tendue peut très souvent changer des vies !

Les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024

Défiler sous une même et seule bannière, celle de l’équipe de France, porter les mêmes tenues que les athlètes valides, ne plus dissocier « olympisme et « paralympisme » sont autant de décisions porteuses de sens que le Comité d’organisation des Jeux de Paris 2024 a prises en faveur de l’inclusion. Manon Genest veut être à la hauteur de cet enjeu planétaire et décroché enfin cette médaille olympique qui lui a échappé à Tokyo 2020 pour quelques 16 cm !