THÈME 2 :
LE SPORT, VECTEUR D’ÉGALITÉS ET D’INCLUSION

Le sport doit être exemplaire et permettre de lutter contre les inégalités. Il doit aussi être un instrument efficace pour promouvoir la tolérance et l’entraide. Son universalisme et sa portée médiatique doivent permettre de faire évoluer les comportements, les représentations et les mentalités dans le secteur sportif, que l’on soit athlète, encadrant, membre dirigeant, mais aussi dans la société.

Si c’est effectivement vrai, par exemple dans le tennis où il existe une égalité salariale, où pour les personnes à mobilité réduite pour lesquelles de gros efforts ont été faits pour reconnaître leur statut et leur faciliter l’accès à certaines activités physiques, le chemin pour que ce soit entièrement visible et concret reste long !

On l’a vu récemment avec la Coupe du monde de football au Qatar, on le voit également dans les mécanismes d’intolérance, de violences sexistes ou racistes, d’exclusion qui persistent dans la société en général et lors d’évènements sportifs en particulier.

Ce dossier a donc pour objectif de montrer comment ces inégalités sont souvent le fruit de nos représentations et de notre façon d’accepter ou non nos différences.

Thème 2 : Le sport vecteur d'égalités et d'inclusion

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4 niveaux d'enseignements

Le surf et le développement durable

Les surfeurs sont des amoureux de la nature. Ce sont aussi des sportifs qui sont à l’écoute des cris de l’océan car la pratique de leur sport, dans de bonnes conditions, en dépend. Pauline Ado respecte l’océan et sa biodiversité. Elle a aussi le souci de les préserver et elle est engagée auprès d’associations qui veillent à la propreté des littoraux.

Sciences, technologie, matériaux et performances

La quête de performances est un leitmotiv pour tout sportif et pour Pauline Ado en particulier car elle a la rage de vaincre. Ceci étant, elle est aussi consciente que son sport doit évoluer et par la même occasion les équipements comme les combinaisons ou les planches. Pauline a fait des choix intéressants pour surfer avec une combinaison en écoprène et elle teste des planches conçues avec des matériaux recyclés. Consciente de l’empreinte carbone importante liée à la pratique du surf, elle tente de trouver des solutions écologiques lors de ses déplacements.

Bien-être et ressources physiologiques

Affronter des vagues de 4, 5 voire 6 mètres de haut parfois est un vrai challenge et nécessite une préparation mentale et physique à toute épreuve. Savoir gérer son stress, savoir se concentrer et bien se préparer pour relever au mieux des défis conséquents, tel est le quotidien de Pauline. Elle le fait avec courage et entourée d’une équipe d’experts.

Le surf : un sport pour tous

Pauline donne du temps pour que les personnes à mobilité réduite et les personnes défavorisées aient accès à son sport. Dans le cadre d’une association, elle initie et accompagne les jeunes handicapés sur des surfs adaptés. Elle leur explique les vertus de l’océan et leur procure du plaisir.

Peut-être deviendra-t-elle un jour une ambassadrice de la cause du surf pour qu’il devienne sport paralympique ?

Objectif Jeux Olympiques et paralympiques de Paris 2024

Sa 9e place aux Jeux de Tokyo lui a laissé un goût salé et amer. L’échéance des Jeux de Paris 2024 l’obsède. Les places pour la qualification sont chères et elle sait que compte tenu de son âge, ce sera sa dernière chance de monter sur un podium olympique. De plus, les épreuves de surf se dérouleront à Tahiti et lui permettront de surfer sur la vague mythique de Teahupo’o. Quel challenge en perspective !